#1257 le podcast

#1257 la revue se décline dans un nouveau format : un podcast dont le premier épisode est accessible depuis quelques jours. Écoutez les enseignants–chercheurs de l’université et plongez-vous dans des entretiens qui éclairent le monde qui nous entoure à l’écoute de #1257 le podcast.  

Né de la revue de vulgarisation scientifique #1257 dont il constitue le prolongement sonore, ce podcast accueille les contributeurs et chercheurs qui ont participé aux différents numéros au cours d'entretiens menés par Gilles Lecerf. Disponible sur toutes les plateformes, le premier épisode de l’émission est d’ores et déjà en ligne.

Saison 1 – Les voie de la religion

Paru en avril 2024, le dernier numéro de la revue #1257 vous propose de découvrir son cinquième numéro, sur le thème de la religion, intitulé « Les voies de la religion ». Pour ce dossier, les trois éditeurs invités, Philippe Büttgen, Xavier Dupré de Boulois et Florian Michel, se sont entourés d’enseignantes, d’enseignants et d’une doctorante issus des différentes disciplines de l’université afin d’apporter un éclairage scientifique sur la question de la religion.  

Dans la continuité de cette dernière et pour la première fois, #1257 se développe en podcast. Au fil de saisons thématiques chacune et chacun pourra, à l’écoute du podcast, découvrir des échanges riches et variés.  

  • Écoutez le premier épisode de #1257 le podcast

    C’est lors des premiers voyages d’explorateurs et de missionnaires chrétiens qu’apparaît le principe de colonisation. Après que la conquête coloniale ne commence progressivement dans la première moitié du XIXe siècle, c’est à partir de 1870 que les états européens se lancent dans la course aux colonies. Cette période de l’Histoire a eu et continue d’avoir un impact sur le monde et l’a changé à jamais. Dans l’ouvrage Colonisations. Notre histoire dirigé par Pierre Singaravelou, professeur en histoire et civilisations à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, plus de deux cent cinquante chercheuses et chercheurs issus du monde entier se sont réunis pour inviter le lecteur à regarder la colonisation française en face, avec les yeux des colonisés et des colonisateurs.  

    Pour ce premier épisode de #1257 le podcast, Pierre Singaravelou et Yala Kisukidi, maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paris 8 et coordinatrice de Colonisations. Notre histoire, ont été reçus pour discuter autour de cet ouvrage. 

  • Écoutez le deuxième épisode de #1257 le podcast

    Il y a 2 700 ans, le roi Sargon II qui régnait sur l’empire Assyrien décidait de faire construire une nouvelle capitale à Khorsabad, en Irak. Il y bâtit un palais composé de 200 pièces et cours. À ses portes, des taureaux ailés androcéphales également appelés « lamassu », pouvant mesurer jusqu’à quatre mètres et peser jusqu’à 30 tonnes, surplombaient la vallée. Après la mort du roi Sargon II, quelques décennies plus tard, la ville de Khorsabad est tombée dans l’oubli avant d’être redécouverte au début du XIXe siècle.  

    À cette époque, certains lamassu avaient été retrouvés et transportés à Paris où ils sont exposés depuis au musée du Louvre. Les derniers ont ensuite été découverts en 1992 dans un contexte géopolitique tendu en Irak. À la sortie de terre du dernier lamassu de la porte 6, des pillards lui ont décapité la tête qui sera saisie quelques années plus tard par les douanes irakiennes à l’aéroport de Bagdad. Emblème national visé par Daesh qui voyait en eux la quintessence même des idoles à détruire et des symboles des régimes précédents en Irak, les habitants de la région ont pris soin de le dissimuler avant qu’il ne soit plus endommagé.

    Gardien du palais de Khorsabad et génie protecteur emblématique de l’Empire assyrien, ce dernier lamassu a finalement été redécouvert en octobre 2023 par une équipe d’archéologues français et irakiens dirigée par Pascal Butterlin, professeur à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’UMR Archéologie et science de l’Antiquité (ArScAn). Pour ce nouvel épisode de #1257 ce dernier a été reçu afin d’en dire plus sur cette découverte archéologique d’ampleur.